PRATIQUES — Du soufflage au tissage de verre, les techniques de l’atelier sont multiples et répondent sur-mesure à une clientèle engagée, de la gastronomie à l’architecture.
Au fil des années, l’atelier cartographie les matières délaissées présentes sur notre territoire auprès des particuliers, entreprises ou collectivités. Vase, sable, cendres, coquilles… sont soigneusement triés, concassés, broyés, tamisés dans notre atelier. Ce travail de longue haleine abouti à la production de « compositions » ou recettes verrières.
Le creuset, couramment appelé « pot », est le contenant dans lequel fusionne ces mélanges pour devenir du verre. Du plus petit au laboratoire jusqu’au plus gros servant à la production, tous les creusets de l’Atelier sont conservés, alimentant l’archive de la géoverrerie. Pièce centrale du four, et donc de l’atelier, il permet de « cueiller » le verre pour le transformer à chaud. À chaque nouveau verre développé en région, un pot est dédié à sa production permettant ainsi de recycler à l’infini la matière.
C’est enfin autour des fours que nous apprivoisons chacun des verres développés. Nous leur accordons donc une attention particulière. Forts du savoir-faire de Stephane Rivoal dans la conception des fours verriers, nous progressons vers des modèles plus économes s’inspirant de l’éco-construction.
Du soufflage « au moule » à la technique spécifique de l’atelier Silicybine dite du « soufflage à la cuisse », l’atelier peut répondre à un grand nombre de demandes sur-mesure en volume à partir des géoverres en stock. Aux côtés de Stéphane Rivoal, avec qui nous travaillons main dans la main depuis les premiers jours, nous répondons aux commandes de pièces uniques ou de petites séries; Art de la table, flacons, bonbonnes ou pièces décoratives, le soufflage permet une grande liberté de création.
Avec son rendu profond et parfois brumeux, la pâte de verre est facilement reconnaissable. Depuis son projet de création d’une verrière monumentale en 2019 en verre de Rouergue, Lucile Viaud explore le grain dans son travail en pâte de verre, produisant des effets à partir d’un tri minutieux de ses géoverres en « fritte » (caillou de verre obtenu par choc thermique dans l’eau au moment de la fusion).
C’est à travers le projet Diatomées que Lucile Viaud commence à développer sa pratique en fusing. Abordant le verre comme une maille, elle le sculpte à chaud pour obtenir des drapés ajourés de verre. À partir de fils et de baguettes étirés à l’atelier un à un, démarre un travail de patience pour les agencer dans le four de fusing selon un dessin sur-mesure. Progressivement, l’architecture prend forme puis se soude lors de la fusion.
C’est lors de leur passage au sein des Ateliers de Paris (2016-2018) qu’Aurélia Leblanc, qui tisse des fils d’exceptions pour la haute couture, et Lucile Viaud imaginent la rencontre entre leurs matières de prédilection. En parvenant à réaliser une matière unique, tissage de verre dégradant les variantes colorées des géoverres disponibles selon les saisons, elles proposent la rencontre entre leurs deux visions, personnalités et savoir-faire. Habitées par la question du mouvement, de la trame et du dialogue possible entre le verre et les fils biosourcés (lin, chanvre, algue etc.), les créatrices déclinent ainsi à l’infini leur matière d’art architecturale.
Cette technique s’affranchit des codes du verre, provoquant l’erreur vers une plasticité nouvelle très proche de la céramique. En jouant avec les frontières des techniques traditionnelles entre céramique et verre, nous travaillons sur la structure intime du verre lui conférant la texture mate et douce de la céramique tout en conservant sa capacité à être recyclé à l’infini. La céramisation nous permet d’obtenir des pièces très légères et résistantes.
Le plâtre de mer se compose de déchets coquilliers marins ou terrestres. Entièrement biodégradable et recyclable, il se décline en autant de couleurs que d'espèces de coproduits disponibles sur le territoire en fonction des saisons. Le minéral de la coquille se retrouve dans sa texture et son odeur douces. Mises en forme par moulage à l’Atelier, des pièces décoratives sont produites ponctuellement en micro-série et peuvent venir compléter les gammes en verre. Non-alimentaire, le plâtre de mer est protégé par un apprêt issus du recyclage d’une cire de corps confiée par un apiculteur de la vallée du Léguer (22).
PRATIQUES — Du soufflage au tissage de verre, les techniques de l’atelier sont multiples et répondent sur-mesure à une clientèle engagée, de la gastronomie à l’architecture.
Au fil des années, l’atelier cartographie les matières délaissées présentes sur notre territoire auprès des particuliers, entreprises ou collectivités. Vase, sable, cendres, coquilles… sont soigneusement triés, concassés, broyés, tamisés dans notre atelier. Ce travail de longue haleine abouti à la production de « compositions » ou recettes verrières.
Le creuset, couramment appelé « pot », est le contenant dans lequel fusionne ces mélanges pour devenir du verre. Du plus petit au laboratoire jusqu’au plus gros servant à la production, tous les creusets de l’Atelier sont conservés, alimentant l’archive de la géoverrerie. Pièce centrale du four, et donc de l’atelier, il permet de « cueiller » le verre pour le transformer à chaud. À chaque nouveau verre développé en région, un pot est dédié à sa production permettant ainsi de recycler à l’infini la matière.
C’est enfin autour des fours que nous apprivoisons chacun des verres développés. Nous leur accordons donc une attention particulière. Forts du savoir-faire de Stephane Rivoal dans la conception des fours verriers, nous progressons vers des modèles plus économes s’inspirant de l’éco-construction.
Du soufflage « au moule » à la technique spécifique de l’atelier Silicybine dite du « soufflage à la cuisse », l’atelier peut répondre à un grand nombre de demandes sur-mesure en volume à partir des géoverres en stock. Aux côtés de Stéphane Rivoal, avec qui nous travaillons main dans la main depuis les premiers jours, nous répondons aux commandes de pièces uniques ou de petites séries; Art de la table, flacons, bonbonnes ou pièces décoratives, le soufflage permet une grande liberté de création.
Avec son rendu profond et parfois brumeux, la pâte de verre est facilement reconnaissable. Depuis son projet de création d’une verrière monumentale en 2019 en verre de Rouergue, Lucile Viaud explore le grain dans son travail en pâte de verre, produisant des effets à partir d’un tri minutieux de ses géoverres en « fritte » (caillou de verre obtenu par choc thermique dans l’eau au moment de la fusion).
C’est à travers le projet Diatomées que Lucile Viaud commence à développer sa pratique en fusing. Abordant le verre comme une maille, elle le sculpte à chaud pour obtenir des drapés ajourés de verre. À partir de fils et de baguettes étirés à l’atelier un à un, démarre un travail de patience pour les agencer dans le four de fusing selon un dessin sur-mesure. Progressivement, l’architecture prend forme puis se soude lors de la fusion.
C’est lors de leur passage au sein des Ateliers de Paris (2016-2018) qu’Aurélia Leblanc, qui tisse des fils d’exceptions pour la haute couture, et Lucile Viaud imaginent la rencontre entre leurs matières de prédilection. En parvenant à réaliser une matière unique, tissage de verre dégradant les variantes colorées des géoverres disponibles selon les saisons, elles proposent la rencontre entre leurs deux visions, personnalités et savoir-faire. Habitées par la question du mouvement, de la trame et du dialogue possible entre le verre et les fils biosourcés (lin, chanvre, algue etc.), les créatrices déclinent ainsi à l’infini leur matière d’art architecturale.
Cette technique s’affranchit des codes du verre, provoquant l’erreur vers une plasticité nouvelle très proche de la céramique. En jouant avec les frontières des techniques traditionnelles entre céramique et verre, nous travaillons sur la structure intime du verre lui conférant la texture mate et douce de la céramique tout en conservant sa capacité à être recyclé à l’infini. La céramisation nous permet d’obtenir des pièces très légères et résistantes.
Le plâtre de mer se compose de déchets coquilliers marins ou terrestres. Entièrement biodégradable et recyclable, il se décline en autant de couleurs que d'espèces de coproduits disponibles sur le territoire en fonction des saisons. Le minéral de la coquille se retrouve dans sa texture et son odeur douces. Mises en forme par moulage à l’Atelier, des pièces décoratives sont produites ponctuellement en micro-série et peuvent venir compléter les gammes en verre. Non-alimentaire, le plâtre de mer est protégé par un apprêt issus du recyclage d’une cire de corps confiée par un apiculteur de la vallée du Léguer (22).
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