L’Atelier Lucile Viaud est spécialisé dans la formulation de verres à partir de ressources naturelles et de coproduits locaux.
De l’objet à l’œuvre, à partir d’une palette de verres s’étoffant au fil des années et travaillés artisanalement, l’Atelier propose des collections pour la maison à travers sa marque Ostraco, des pièces d’exception sur-mesure pour les professionnels et particulièrement des chefs engagés, et réalise des pièces ponctuellement en collaboration avec d’autres artistes.
Diplômée de l’École Boulle, artiste-chercheure hébergée au sein du Laboratoire Verres & Céramiques de l’Institut des Sciences Chimiques de Rennes et lauréate du prix Design Émergent des Grands prix de la ville de Paris en 2018, Lucile Viaud explore le lien intime entre paysage et matière, et crée sa « géoverrerie », s’attelant à la transformation de coproduits locaux en verres naturels. Au fil des projets menés dans différentes régions, elle met en lumière l’influence de la provenance des matières premières sur la nature des verres obtenus.
Défendant l’idée que toute matière délaissée peut se révéler d’exception, elle sensibilise à la préservation de nos ressources naturelles et de notre patrimoine.
Avec sa marque Ostraco, l’Atelier Lucile Viaud invite le paysage dans l’habitat.
Créée autour de l’idée de l’ostracon, tesson de céramique recyclé dans l’antiquité pour des usages du quotidien, Ostraco est fondée en 2016. Le matériau est placé au cœur des pièces de la marque par un travail sur des volumes et lignes épurés.
Toutes sont produites à l’atelier Silicybine (Arcueil, Fr) artisanalement et en petites séries. Labellisée Observeur du design en 2017, la première collection « Pots » est constituée de sept pièces empilables et combinables. Produite avec chaque nouveau verre développé par l’Atelier Lucile Viaud, « Pots » est pensée comme médium d’archivage de cette géoverrerie.
Depuis l’arrivée de la seconde gamme « Rœllinger » en 2018 dédiée à la table, de nouvelles pièces font leur entrée dans les collections chaque année ; gobelets, boules à suspendre ...
Naturellement colorés dans la masse, les verres de l’Atelier se recyclent à l’infini.
Partir de la matière et créer ses propres matériaux pour concevoir des objets en fonction de leurs propriétés intrinsèques, tel est l’objectif de l’artiste-chercheure Lucile Viaud. En 2014, elle amorce ses recherches dans le cadre de son projet de diplôme « Le monde du silence », au cours duquel elle expérimente différentes façons de valoriser les coproduits marins bretons : coquilles, carapaces, arêtes, algues.
De ces expérimentations naissent deux matériaux naturels et recyclables à l’infini : le plâtre de mer et le verre marin. C’est en obtenant les premiers essais de verre que Lucile Viaud se passionne pour la chimie de ce matériau. Elle oriente alors ses travaux de recherche dans cette voie et s’y consacre entièrement à sa sortie de l’école.
Coproduits, déchets, rebuts ou encore chutes de production sont autant de matières délaissées auxquelles s’intéresse la chercheure qui les transforme en matériaux d’exception. L'Atelier développe aujourd’hui ses pièces et collections dans une logique de valorisation des savoir-faire artisanaux, du patrimoine et des ressources naturelles. Parce qu’elle créée ses propres matériaux, l’artiste-chercheure en acquiert l’expertise, lui permettant de dévoiler à travers ses projets toute la poésie de leurs qualités plastiques.
Intimement convaincue qu’objet ou œuvre d’art et contribution scientifique forment un objet insécable, elle conduit sa production et sa recherche en suivant un protocole de travail précis appris par l’expérience et le partage avec les chercheurs de différents horizons qu’elle côtoie. Considérant sa géoverrerie comme champ de recherche, elle consigne alors régulièrement son travail par l’objet, l’écrit & le visuel, nourrissant son répertoire au fil des verres développés.
L’échange et le partage des connaissances – à la fois historiques, scientifiques et techniques – avec les acteurs locaux lui permettent d’explorer le verre dans toutes ses formes mais aussi de s’impliquer largement pour l’Art-Science. Elle met un point d’honneur à éveiller par l’objet, rendre accessible par l’œuvre. C’est ainsi qu’elle travaille à la sensibilisation aux diatomées à travers le projet éponyme ou encore à l’histoire du Rouergue en duo pour le projet Premières Lumières.
C’est dans une logique de valorisation des savoir-faire artisanaux, du patrimoine et des ressources naturelles que l’Atelier développe aujourd’hui ses pièces et collections.
Lucile Viaud vit et travaille à Rennes. Elle y partage son temps entre le laboratoire Verres & Céramiques de l’Institut des Sciences Chimiques de Rennes sur le campus de Beaulieu et son atelier d’artiste situé à deux pas, sur le site de la Ferme des Gallets. Accueil sur Rendez-vous.
Lieu de production, de recherche et d’échange, l’atelier Silicybine est un maillon essentiel et central pour l’Atelier. Rencontre humaine avant tout avec Stéphane Rivoal, la collaboration s’est mise en place dès 2017 pour la production de la première collection Pots lancée grâce à une campagne de financement participatif. La majeure partie des fusions y est également effectuée dans le four de géoverrerie construit sur-mesure en 2019.
C’est à Allaire que se situe l’entreprise Entre Mer et Terre, partenaire clef de la filière mise en place par l’Atelier Lucile Viaud. Le sourcing des coproduits marins se fait en collaboration avec l’entreprise artisanale qui effectue ensuite le nettoyage, le séchage, le broyage des poudres sélectionnées au fil des saisons.
Deux partenaires majeurs se situent à Plouguerneau: l’Écomusée des goémoniers et de l’algue géré par l’association Karreg Hir et France Haliotis, élevage d’ormeaux biologiques en pleine mer. Ce sont ces rencontres qui nourrissent l’idée du verre Abysse, verre « des Abers ». À Plouguerneau a lieu chaque année la fête des goémoniers, à la fin du mois d’Août.
En 2018 a débuté un dialogue avec le cuisinier Hugo Rœllinger pour son restaurant le Coquillage (Maisons de Bricourt), ambassadeur d’exception pour le verre marin. Les pièces créées font l’objet d’une collection Ostraco spécifique, disponible dans notre boutique.
La majeure partie des pièces développées par l’Atelier est visible à l’espace Mira au centre de la ville. Un travail en collaboration avec une chercheure de l’université de Nantes a été aussi initié depuis 2019 sur les diatomées. Le Muséum d’Histoire Naturelle de Nantes présentera les premières sculptures issues de cette recherche dans sa section « botanique » (ouverture prévue en 2025).
Les pièces Ostraco sont désormais à découvrir à la Maison. F, Boulevard Gambetta.
À deux pas de Conques, au coeur de la vallée, découvrez le hameau de Montarnal avec sa chapelle millénaire exceptionnelle et ses vitraux mobiles en verre de Rouergue dessinés en 2019.
Les cives Premières Lumières sont en vente à la boutique Cactus, Place Charles de Gaulle ainsi qu'au Musée Fenaille.
L’Atelier Lucile Viaud est spécialisé dans la formulation de verres à partir de ressources naturelles et de coproduits locaux.
De l’objet à l’œuvre, à partir d’une palette de verres s’étoffant au fil des années et travaillés artisanalement, l’Atelier propose des collections pour la maison à travers sa marque Ostraco, des pièces d’exception sur-mesure pour les professionnels et particulièrement des chefs engagés, et réalise des pièces ponctuellement en collaboration avec d’autres artistes.
Diplômée de l’École Boulle, artiste-chercheure hébergée au sein du Laboratoire Verres & Céramiques de l’Institut des Sciences Chimiques de Rennes et lauréate du prix Design Émergent des Grands prix de la ville de Paris en 2018, Lucile Viaud explore le lien intime entre paysage et matière, et crée sa « géoverrerie », s’attelant à la transformation de coproduits locaux en verres naturels. Au fil des projets menés dans différentes régions, elle met en lumière l’influence de la provenance des matières premières sur la nature des verres obtenus.
Défendant l’idée que toute matière délaissée peut se révéler d’exception, elle sensibilise à la préservation de nos ressources naturelles et de notre patrimoine.
Avec sa marque Ostraco, l’Atelier Lucile Viaud invite le paysage dans l’habitat.
Créée autour de l’idée de l’ostracon, tesson de céramique recyclé dans l’antiquité pour des usages du quotidien, Ostraco est fondée en 2016. Le matériau est placé au cœur des pièces de la marque par un travail sur des volumes et lignes épurés.
Toutes sont produites à l’atelier Silicybine (Arcueil, Fr) artisanalement et en petites séries. Labellisée Observeur du design en 2017, la première collection « Pots » est constituée de sept pièces empilables et combinables. Produite avec chaque nouveau verre développé par l’Atelier Lucile Viaud, « Pots » est pensée comme médium d’archivage de cette géoverrerie.
Depuis l’arrivée de la seconde gamme « Rœllinger » en 2018 dédiée à la table, de nouvelles pièces font leur entrée dans les collections chaque année ; gobelets, boules à suspendre ...
Naturellement colorés dans la masse, les verres de l’Atelier se recyclent à l’infini.
Partir de la matière et créer ses propres matériaux pour concevoir des objets en fonction de leurs propriétés intrinsèques, tel est l’objectif de l’artiste-chercheure Lucile Viaud. En 2014, elle amorce ses recherches dans le cadre de son projet de diplôme « Le monde du silence », au cours duquel elle expérimente différentes façons de valoriser les coproduits marins bretons : coquilles, carapaces, arêtes, algues.
De ces expérimentations naissent deux matériaux naturels et recyclables à l’infini : le plâtre de mer et le verre marin. C’est en obtenant les premiers essais de verre que Lucile Viaud se passionne pour la chimie de ce matériau. Elle oriente alors ses travaux de recherche dans cette voie et s’y consacre entièrement à sa sortie de l’école.
Coproduits, déchets, rebuts ou encore chutes de production sont autant de matières délaissées auxquelles s’intéresse la chercheure qui les transforme en matériaux d’exception. L'Atelier développe aujourd’hui ses pièces et collections dans une logique de valorisation des savoir-faire artisanaux, du patrimoine et des ressources naturelles. Parce qu’elle créée ses propres matériaux, l’artiste-chercheure en acquiert l’expertise, lui permettant de dévoiler à travers ses projets toute la poésie de leurs qualités plastiques.
Intimement convaincue qu’objet ou œuvre d’art et contribution scientifique forment un objet insécable, elle conduit sa production et sa recherche en suivant un protocole de travail précis appris par l’expérience et le partage avec les chercheurs de différents horizons qu’elle côtoie. Considérant sa géoverrerie comme champ de recherche, elle consigne alors régulièrement son travail par l’objet, l’écrit & le visuel, nourrissant son répertoire au fil des verres développés.
L’échange et le partage des connaissances – à la fois historiques, scientifiques et techniques – avec les acteurs locaux lui permettent d’explorer le verre dans toutes ses formes mais aussi de s’impliquer largement pour l’Art-Science. Elle met un point d’honneur à éveiller par l’objet, rendre accessible par l’œuvre. C’est ainsi qu’elle travaille à la sensibilisation aux diatomées à travers le projet éponyme ou encore à l’histoire du Rouergue en duo pour le projet Premières Lumières.
C’est dans une logique de valorisation des savoir-faire artisanaux, du patrimoine et des ressources naturelles que l’Atelier développe aujourd’hui ses pièces et collections.
Lucile Viaud vit et travaille à Rennes. Elle y partage son temps entre le laboratoire Verres & Céramiques de l’Institut des Sciences Chimiques de Rennes sur le campus de Beaulieu et son atelier d’artiste situé à deux pas, sur le site de la Ferme des Gallets. Accueil sur Rendez-vous.
Lieu de production, de recherche et d’échange, l’atelier Silicybine est un maillon essentiel et central pour l’Atelier. Rencontre humaine avant tout avec Stéphane Rivoal, la collaboration s’est mise en place dès 2017 pour la production de la première collection Pots lancée grâce à une campagne de financement participatif. La majeure partie des fusions y est également effectuée dans le four de géoverrerie construit sur-mesure en 2019.
C’est à Allaire que se situe l’entreprise Entre Mer et Terre, partenaire clef de la filière mise en place par l’Atelier Lucile Viaud. Le sourcing des coproduits marins se fait en collaboration avec l’entreprise artisanale qui effectue ensuite le nettoyage, le séchage, le broyage des poudres sélectionnées au fil des saisons.
Deux partenaires majeurs se situent à Plouguerneau: l’Écomusée des goémoniers et de l’algue géré par l’association Karreg Hir et France Haliotis, élevage d’ormeaux biologiques en pleine mer. Ce sont ces rencontres qui nourrissent l’idée du verre Abysse, verre « des Abers ». À Plouguerneau a lieu chaque année la fête des goémoniers, à la fin du mois d’Août.
En 2018 a débuté un dialogue avec le cuisinier Hugo Rœllinger pour son restaurant le Coquillage (Maisons de Bricourt), ambassadeur d’exception pour le verre marin. Les pièces créées font l’objet d’une collection Ostraco spécifique, disponible dans notre boutique.
La majeure partie des pièces développées par l’Atelier est visible à l’espace Mira au centre de la ville. Un travail en collaboration avec une chercheure de l’université de Nantes a été aussi initié depuis 2019 sur les diatomées. Le Muséum d’Histoire Naturelle de Nantes présentera les premières sculptures issues de cette recherche dans sa section « botanique » (ouverture prévue en 2025).
Les pièces Ostraco sont désormais à découvrir à la Maison. F, Boulevard Gambetta.
À deux pas de Conques, au coeur de la vallée, découvrez le hameau de Montarnal avec sa chapelle millénaire exceptionnelle et ses vitraux mobiles en verre de Rouergue dessinés en 2019.
Les cives Premières Lumières sont en vente à la boutique Cactus, Place Charles de Gaulle ainsi qu'au Musée Fenaille.